lundi 30 septembre 2013

[La Centrale] Test portable Asus N550JV

Aujourd’hui, nous vous proposons un test de l’Asus N550JV, le nouvel ordinateur portable multimédia de la célèbre marque taïwanaise. Il remplace le N56 et nous allons voir à travers ce test si cette dernière mouture est digne de son prédécesseur.

Une dalle IPS, les derniers processeurs Intel Haswell® sont les points forts annoncés sur ce portable. Le nouveau châssis quant à lui bénéficie d’un nouveau look qui n’est pas sans rappeler celui de la célèbre marque à la pomme.

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Sans plus tarder, rentrons dans le vif du sujet avec la configuration de la machine :

- Marque : Asus
- Modèle : N550/JV
- Processeur : Intel Haswell Core i7-4700HQ
- Mémoire (ram) : 8 Giga de DDR3 (1600MHz)
- Carte graphique : Nvidia Geforce GT 750 MX
- Ecran : 15 pouces technologie IPS avec traitement mat/antireflet Full HD 1080 (1920 x 1080)
- Stockage : HDD d’origine Hitachi 7K750 de 750 Giga remplacé pour le test par un Samsung 830 de 128 Giga
- Optique : Graveur DVD±RW DL / Lecteur Blu-ray Disc
- Ethernet : Contrôleur Raltek 10/100/1000 Base T
- Wifi et Bluetooth : Integrated 802.11 b/g/n or 802.11 a/g/n (WiDi)
   Built-in Bluetooth™ V4.0+HS
- USB : USB 3.0 port x4 (super speed)
- Combo Casque / Micro : jack 3.5 mm
- Sortie vidéo : HDMI 1.4a audio and video / DP
- Poids : 2.5 Kg
- Windows® 8 64 bits professionnel

Quelques photos:

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Le déballage: La machine a été achetée sur Materiel.net. Elle est livrée dans un carton plutôt compact et sobre. À l’intérieur, tout est bien compartimenté. Vous trouverez le portable dans une pochette en papier encastré dans un carton de protection. Dessous, les câbles et notices d’utilisation. Pas grand-chose à se mettre sous la dent en bundle, à noter tout de même la présence d’un scratch supplémentaire pour le cable-management et une petite lingette pour nettoyer l’écran. Aucun CD d’installation de drivers ou de Windows n’est fourni. A noter aussi, la présence d’un scellé près de la poignée.

Premier contact: Une fois la machine sortie de son écrin, on s’aperçoit qu’il s’est affiné et allégé un peu par rapport à son aîné l’Asus N56. Ce n’est pas frappant puisqu’avec ses 2.5 kg, il est juste 200 grammes plus léger que la génération précédente, par contre il est nettement plus fin. Le premier contact avec la coque externe est rassurant. C’est bien rigide et le revêtement de la coque est anti trace. Au dos, on peut apercevoir de légères fentes qui permettent d’alimenter le portable en air frais. L’évacuation de l’air chaud se fait par une fente entre le clavier et l’écran. Un coup d’œil sur la connectique permet de découvrir 3 ports USB 3, un port RJ 45 Ethernet, un port HDMI 1.4 et un display port, ce qui est dans la norme pour un portable 15 pouces.
Lorsque l’on soulève l’écran et que la machine se dévoile, on est tout de suite frappé par une filiation assumée avec le MacBook pro. Les photos parlent d’elles-mêmes, c’est flagrant. Certains crieront au scandale, d’autres se réjouiront de ce design bien connu. Un liseré chromé vient parcourir tout le contour du portable, détail élégant qui le distingue un peu de son jumeau. Les finitions du clavier et la qualité de l’aluminium monobloc sont très bonnes, c’est épuré, sobre. L’écran fait 0.5 cm d’épaisseur, il est bien rigide, ses charnières n’ont pas de jeux et sont bien fermes. Les bords de l’écran sont de deux centimètres.

Le pad: Il n’est pas ce que j’ai vu de mieux sur portable : les clics sont raides, le touché manque de glisse. Pour tout dire, il fait un peu cheap et dénote un peu du reste.

Le clavier: Il est pour moi l’une des réussites de cette machine, il est si difficile de trouver un clavier de qualité sur les ordinateurs portables. Le plus souvent, on a le droit à un clavier de type « chiclet» qui donne l’impression de taper sur une planche. Sur le N550, la frappe est beaucoup plus douce, presque comme avec un clavier à membrane, la frappe est donc plus molle et plus silencieuse. Les touches sont bien espacées (4mm) et il y a un pavé numérique complet.

Le rétro éclairage: Il est à intensité réglable ce qui amène une petite touche d’ergonomie supplémentaire bien appréciable. Ce dernier a une belle intensité lumineuse et s’éteint lorsqu’il n’est plus sollicité. C’est un petit détail bien pratique si vous décidez de regarder un film dans le noir complet. Cette tendance du rétro éclairage tend à s’imposer sur les nouvelles machines et plus seulement pour les portables gamer, je trouve que c’est une très bonne chose.

L’écran: Il est souvent le point faible sur les portables : manquant d’angle de vision, pas assez lumineux ou manquant de contraste ou encore avec une résolution non adaptée.
Sur le N550JV, Asus a eu la très bonne idée d’embarquer une dalle de technologie IPS avec traitement mat/antireflet. Cette technologie a pour principal avantage d’avoir de très bons angles de vision ce qui amène un vrai confort d’utilisation. Fini de devoir régulièrement bouger son écran pour l’adapter à sa position. La dalle a une bonne luminosité bien contrastée : le résultat en utilisation cinéma ou jeux est bon, les noirs sont intenses et profonds. La dalle est en résolution Full HD soit 1920x1080 et c’est peut-être un choix discutable. Le Full HD sur un 15 pouces ne sert pas à grand-chose. Une résolution de 1600x900 lui aurait été profitable tant dans les performances de jeux que sur le coût final de la machine. Sur l’installation d’origine d’Asus, l’affichage était placé à 125 %, comme si Asus reconnaissait que 1920x1080 sur un 15 pouces demande une très bonne paire d’yeux.

Agencement interne: La machine utilisée pour ce test était équipée d’un disque Hitachi 7K750 très connu dans le monde des laptops, puisque aussi utilisé par Dell pour ses Alienware entre autres. C’est un disque dur de qualité, un peu bruyant mais efficace.
Oui mais voilà, le disque mécanique représente désormais le principal goulot d’étranglement sur nos machines modernes. L’ajout d’un SSD dans cette machine me paraissait donc indispensable pour profiter au mieux de cet ordinateur. C’est à ce moment précis que mon humeur jusqu’ici enthousiaste se ternit quelque peu.
Figurez-vous que le constructeur a décidé de mettre 11 vis Torx T5 pour sceller le carter arrière. C’est le 1er bémol. Alors sans être un défaut éliminatoire, vous avouerez que c’est bien ennuyeux tant le Torx est peu répandu chez le bricoleur occasionnel. Une fois ce capot enlevé, en plastique imitation métal, on a accès à l’ensemble de la machine. Pas grand-chose à dire si ce n’est que l’intégration est soignée.
A noter que la carte WiFi est en version mSATA, ce qui condamne ce port. Il n’y a qu’un emplacement 2.5 pouces pour le disque dur, ce qui est standard sur les portables de 15 pouces. Si vous souhaitez mettre un SSD en place, ce sera au détriment de la capacité de stockage.
Si vous optez pour le changement du disque dur, il faudra passer par le bios, retirer le secure boot puis installer Windows. Le changement du disque mécanique apporte énormément à la machine qui pour le coup est très dynamique, les applications se lancent instantanément, c’est un régal.

Astuce: Si vous optez pour le changement du disque dur par un SSD, vous pouvez recouper ce disque et l’intégrer dans un boitier externe nu en 2.5 pouces, USB3 et auto alimenté (compter une vingtaine d’euros pour un boîtier nu). Ainsi, vous bénéficiez d’une solution de stockage mobile et rapide grâce à l’USB3.

Le hardware: Le trio SSD/RAM/processeur fonctionne à merveille permettant un vrai confort d’utilisation , c’est fluide tout se lance instantanément. Le multitâche sur portable n’est vraiment plus un problème. L’I7 4700HQ produit par le fondeur Intel, avec ses 4 cœurs physiques cadencés à 2.4 GHz (3.4 GHz en turbo, sur un seul coeur) et son hyperthreading, a une finesse de gravure de 22nm ce qui en fait un processeur très performant. Une précision tout de même concernant la version HQ du 4700 Haswell : il s’agit d’une version SOC c’est-à-dire soudé directement à la carte-mère; il embarque un contrôleur graphique interne 4600HD mais cadencé légèrement plus vite que le contrôleur HD graphique 4600 standard. La RAM DDRL3 fait son apparition cadencée à 1600 MHz, la différence c’est qu’elle consomme moins de courant en acceptant des tensions plus basses que la DDR3.

La partie multimédia: Asus renouvelle son partenariat avec Bang et Olufsen et signe une nouvelle fois une prestation sonore très correcte. Quatre haut-parleurs intégrés à l’avant du châssis et un caisson déporté, fourni dans le bundle, apportent les graves manquant et améliore l’expérience durant les films. La dalle IPS permet un affichage Full HD bien agréable pour vos films et vos jeux, mais s’avère fatigante pour les yeux en bureautique du fait d’une trop haute définition. La carte Nvidia GT 750M embarque le GPU basé sur l’architecture Kepler GK107 gravé en 28nm. C’est un GPU entrée de gamme couplé à 4 Gigas de RAM en DDR3 qui suscite quelques commentaires ; la GDR5 lui aurait été profitable… Le tout interfacé en 128 Bits. Les résultats de la machine, 2723 sous 3DMark 11 Performance, mettent en évidence la faiblesse du GPU mais, pour le jeu occasionnel et selon les titres plus ou moins gourmands, c’est tout à fait jouable. Notez que pour gagner en fluidité, il est toujours possible de downscaler, c’est-à-dire de jouer en résolution inférieure à celle native de l’écran. Une partie multimédia satisfaisante, donc on a bien affaire à un pc portable polyvalent.

Autonomie et bruit: Vous vous en doutez, avec de tels composants embarqués, l’Asus N550JV n’est pas un foudre de guerre en ce qui concerne l’autonomie. La batterie Lithium-ion de 4 cellules 4000 mAh est un peu juste. Pour le test, j’ai laissé toutes les options actives : le WiFi ou le Bluetooth, le volume à 60 % et la luminosité de l’écran à 100 %. Les options de gestion d’énergie et les paramètres généraux de l’ordinateur étaient tous réglés par défaut selon le paramétrage de base de Windows Seven.
En film HD 1080P : le portable a tenu 3 heures et 20 minutes
En jeux : Environ 1 heure
Et bureautique, surf : 5 heures.

Note: Il est possible d’améliorer sensiblement cette autonomie en réduisant la luminosité de l’écran, avec le logiciel Power4Gear Hybrid Utility et en désactivant certains modules comme le Wifi ou le Bluetooth.

La gestion de la ventilation: Elle est quant à elle particulièrement bonne. Ce constat est fréquent chez Asus qui a une très bonne réputation sur les nuisances sonores de ses ordinateurs portables. Ça se confirme ici, avec le quasi-silence en fonctionnement bureautique/surf/films et cela, quelque soit la durée d’utilisation (le test s’est déroulé dans une pièce à 22 degrés).
En jeu, la ventilation se fait entendre comme sur tous les pc portables, mais cela reste contenu, pas d’effet turbine et le bruit est plutôt dans les graves. L’air est admis par le dessous du portable, par de petites fentes, et ressort par un interstice au niveau de la charnière de l’écran. Cela donne une intégration très discrète et performante. On retrouve ce système sur les Zenbook de la marque. Il y a un ventilateur affecté au processeur et un autre pour la partie GPU.

Quelques résultats en jeu, en préset High.

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Conclusion:
Après une semaine d’utilisation intensive, je peux dire que j’apprécie beaucoup cette machine. Son silence en bureautique/surf, sa dalle IPS mat et son clavier bien réussi m’ont convaincu. Le design est particulièrement abouti, et le choix de matériaux plus nobles que sur l’ancienne version, lui confère un aspect classe, tout en sobriété. Mais, il y a malgré tout quelques points qui m’ont dérangé, mais qui ne sont pas rédhibitoires, ils sont listés ci-dessous. C’est donc quasiment un sans-faute que nous propose Asus avec ce N550JV ; il faut s’acquitter de la somme de 1100 euros tout de même pour en devenir propriétaire, mais la satisfaction devrait être au rendez-vous.


Points forts :
- Ecran de bonne qualité : anti-reflet et bonne intensité lumineuse; angle de vision excellent.
- Processeur et RAM dernière génération pour des performances au top.
- Finitions et matériaux de qualité.
- Silence de fonctionnement impressionnant en bureautique/surf et contenu en jeux.
- Le clavier qui améliore nettement l’expérience de frappe et son rétro éclairage efficace.
- Sa partie multimédia réellement polyvalente.

Ce que je regrette :
- La batterie non amovible (il semblerait que ce soit la mode désormais, j’ai testé dernièrement d’autres pc portables de différentes marques qui pratiquaient cela aussi).
- La résolution d’écran Full HD est superflue, elle grève les performances graphiques en jeux.
- Le disque dur d’origine est bruyant ; je m’en suis rendu compte après le passage au SSD, la machine ne faisait quasi plus aucun bruit en utilisation bureautique/surf.
- Les vis Torx pour atteindre l’emplacement du disque dur.
- Une autonomie non améliorée par rapport à la génération précédente ; cela est certainement lié au processeur I7 embarqué qui, je le rappelle, est un gros processeur.
- Pas de housse de rangement fournie.
- Pas de support Windows® Seven sur le site de mise à jour des drivers ASUS®.¨



Un grand merci à Nicolas pour ce test.

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